Quelles sont les finalités des activités proposées dehors ?

Toutes les activités proposées à l’extérieur ne visent pas les mêmes finalités. Cet outil permet de les catégoriser selon 4 types : se débrouiller dehors, se sentir bien dehors, apprendre le dehors et apprendre dehors. Dans les fichiers d’activités, toutes ces dimensions sont-elles travaillées ?

Par quelles étapes passer lorsqu’on souhaite travailler selon une démarche de recherche en sciences ? Quelles questions de recherche poser ?

Ce schéma propose un « chemin méthodologique » pour construire des apprentissages en sciences selon une approche constructiviste. Un tableau présente les types de questions comme point de départ d’une recherche en sciences.

Savoir pourquoi on sort et à quel moment…
Cet outil vise à rendre à la sortie une place réfléchie dans une séquence en sciences mais s’intéresse aussi au statut de l’élève selon la finalité de l’activité à l’extérieur.

Quelle question pour quelle recherche ?

En sciences, toutes les questions n’entrainent pas les mêmes recherches ni les mêmes démarches cognitives. Cet outil vise à clarifier les différents types de questionnement en sciences et les recherches qui en découlent.

A quoi servent les traces ? Comment les récolter ?

Les traces ne se résument pas à des photos qui illustrent les activités dehors ! Elles doivent aussi permettre à l’élève de prendre du recul sur l’action, de voir le chemin parcouru dans la construction du savoir (ce qu’il pensait, ce qu’il a appris et comment)… Cet outil s’intéresse au  « quoi prendre pour apprendre ».

Comment le dedans peut-il nourrir ce qui se vit dehors ?

Les allers-retours entre le dehors et le dedans sont nécessaires si on veut proposer des activités qui s’inscrivent dans une démarche recherche menant à la construction d’apprentissages emprunts de sens pour les enfants. Cet outil identifie les rôles du dehors et du dedans.

Comment accueillir l’inattendu ? Quelles sont les opportunités possibles ?

De l’écureuil qui déboule pendant notre activité collective aux glands germés rapportés par un élève : comment rebondir sur ces moments fortuits pour en faire de réelles séquences développant des apprentissages ?  Cet outil propose quelques balises afin de permettre à l’enseignant·e de rebondir sur les situations fortuites.

« Faire des expériences », qu’est-ce que cela signifie ?

Les activités expérimentales n’ont pas toutes le même statut, la même place au sein d’une démarche de recherche. Cet outil vise à clarifier le rôle de l’expérience, le rôle de l’élève et celui de l’enseignant·e.

Observer… ce n’est pas inné !

Observer des petites bêtes, des fleurs, des arbres… sont des activités souvent proposées lors de pratiques de l’école du dehors. Mais observer n’est pas inné, l’observation scientifique se travaille. Cet outil vise à clarifier les statuts de l’observation et à dépasser donc l’aspect descriptif du réel pour aller vers la recherche d’explications, ce qui est plus ambitieux mais combien plus riche pour les élèves !

Est-ce que ma séquence permet d’éviter les malentendus didactiques?

Favorise-t-elle la secondarisation des apprentissages ? C’est-à-dire, le passage de l’activité première (le faire)  à l’activité mentale et seconde (l’apprendre). Cette grille permet d’évaluer la cohérence d’une séquence selon les cadres didactiques définis ci-dessus.

Comment s’assurer que tous apprennent dans l’école du dehors ?

Certaines pratiques mises en place dans l’école du dehors créent des malentendus d’apprentissage. Cet outil met en évidence des écueils et propose des conseils et vigilances pour mener des apprentissages en sciences dans l’école du dehors.